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Les frelons sont des insectes effrayants. Pourtant, ils sont couards et ne cherchent à piquer personne. Mais comme leur piqûre est dangereuse, il est important de prendre des mesures de protection et de bien réagir face à une piqûre.

Agressivité du frelon asiatique

Certaines personnes disent officiellement que les frelons d’Asie ne sont pas aussi dangereux que les frelons européens. Cela peut être bien vrai à condition de ne pas se rapprocher de leur nid. Sinon cette annonce est totalement mensongère. Effectivement, si on se rapproche d’un nid, en agissant délibérément ou sans suspecter leur présence, les vespas velutina peuvent paraître très agressifs encore plus que les frelons européens. Ils agressent et ne desserrent pas un pouce d’occasion. Quant aux nids qui se trouvent à une grande hauteur dans les arbres, ils ne sont pas à risques, parce qu’ils se trouvent éloignés des agitations humaines.

Un nid à basse hauteur représente un grand danger, à priori pour les enfants, mais également pour les personnes inconscientes et celles qui ne connaissent pas vraiment ce que c’est. Personne ne peut deviner que ce risque peut se révéler en coupant une haie, en rasant une pelouse ou en rameutant une tuile etc. C’est un risque qui peut s’accroître par le grand nombre des nids de frelons asiatiques. Le grave problème avec les nids qui se trouvent en basse altitude est que si on ne remarque pas leur présence, on pourrait déranger les insectes. Une fois dérangé, le peuplement se sentira menacé et attaquera. On risque ainsi de subir deux à trois piqûres, voire plus. A savoir que plus le nombre de piqûre est important, plus, les symptômes vont être graves. De même, la piqûre de ces espèces est aussi dangereuse et violente que celle d’un frelon d’Europe. Les femelles sont dotées d’un dard qui peut sortir jusqu’à six millimètres autorisant même de traverser les gants en cuir. Inversement aux abeilles laissant leur dard empoigné et planté dans la peau du sujet victime, les frelons d’Asie peuvent s’obstiner et piquer de nombreuses fois.

La quantité de poison injectée par le frelon peut être plus conséquente, plus douloureuse et profonde que celle d’une guêpe. Les conséquences qui peuvent s’en suivre sont également très graves. Pour les personnes allergiques, il faut faire plus attention, parce qu’une seule piqûre peut provoquer un œdème de Quincke, un choc anaphylactique, voire la mort si un remède particulier n’est pas mis en application rapidement. En éventuelle attaques multiples ou fréquentes, on peut remarquer un certain risque de problèmes plus importants, parce que le poison est cardiotoxyque. Ainsi, il est fermement recommandé de consulter rapidement un clinicien ou un médecin pour ne pas aggraver la situation et être mieux accompagné en toute circonstance.

Les risques et les dangers pour l’homme

En évidence, les frelons asiatiques ne sont pas plus nuisibles que les guêpes. Leurs piqûres sont même moins douloureuses que celles des abeilles qui laisseront leur dard ainsi qu’une partie de leur abdomen sur la chair de la victime. Les frelons piquent et se retirent après. Toutefois, ils peuvent faire plus d’un ou deux piqûres sur une personne. Les victimes dénombrées annuellement sont mortes suite à des réactions d’allergie. Le problème réside sur le fait que si on n’a jamais été piquer, il est difficile d’identifier si on est allergique ou pas. Devant la situation, on peut parfois avoir du mal à éviter l’attaque.

Plus taillés que les guêpes avec une réputation combattive, les frelons d’Asie font peur. Cependant, ils n’ont pas pour objectif d’agresser l’homme, mais saisissent leur terrain et c’est lorsqu’ils ressentent que leur colonie est menacée qu’ils se révèlent particulièrement combatifs. Les réactions de l’organisme ressemblent de près à celles causées par des piqûres de guêpe. La différence tient sur le fait qu’un frelon asiatique délivre plus de poison lors de la piqûre, ce qui accroît la réaction. On peut citer trois réactions différentes, en fonction de l’état de la victime et la quantité de venin injectée.

La première réaction est locale. Elle se déclare avec des brûlures et du gonflement sur les rebords de l’endroit piqué. Elle est souvent accompagnée de douleurs et d’inflammations qui peuvent durer des heures. Suivant l’endroit de la piqûre, les risques d’aggravations peuvent des fois faire leur apparition tel le cas d’une piqûre sur la langue ou la gorge. Le gonflement peut alors induire un éventuel étouffement à ne pas prendre à la légère. Dans ces circonstances, il faut sucer un glaçon afin d’alléger le gonflement, et aller immédiatement aux urgences. La deuxième réaction est toxique. Elle apparaît principalement en cas de picotement multiples. Aux signes déjà annoncés peuvent s’ajouter des diarrhées, du vomissement, une perte de connaissance etc. Ce sont des réactions nécessitant l’avis d’un médecin rapidement afin de s’assurer qu’il n’y ait pas d’aggravations. Et la troisième et dernière réaction est allergique. Dans ce cas, une répercussion grave regroupe tous les syndromes déjà évoqués auxquels on peut ajouter d’autres, comme la calamité respiratoire et les anomalies cardiaques. Il existe même certaines situations qui provoquent un choc anaphylactique, se révélant mortel.

Quelques mesures de prévention

Etant des espèces nuisibles, notamment pour les personnes qui souffrent d’une réaction allergique, il importe de les prévenir et de prendre quelques précautions. Mais avant tout, il faut savoir les reconnaître. Avec une couleur sombre, une large bande orangée se situant au bout de l’abdomen et des pattes jaunes, les frelons d’Asie sont faciles à reconnaître. Ils sont aussi plus petits que les frelons d’Europe. Mais leurs nids sont deux fois plus grands.
Quant à la lutte, les préventions sont les alternatives les plus appropriées. Il faut prendre garde quand on mange, notamment à l’extérieur, parce que les frelons sont particulièrement attirés par les odeurs de la viande. En éventuelle présence d’insectes, il faut éviter de faire des mouvements brusques qui peuvent les provoquer et de rester calme quoi qu’il arrive. Si on se trouve à la campagne, il est fortement conseillé de retirer les ruches de guêpes et d’abeilles ou de frelons qui peuvent se situer à proximité de la maison. Et en cas d’allergie, il faut toujours disposer d’une trousse d’urgence afin d’éviter le pire. En cas d’agression, il convient de rester tranquille et éviter les gestes brusques ou se mettre à l’abri ou dans des endroits fermés.

Que faire en présence de nid ?

En mesure de prévention, il importe d’être extrêmement prudent et de ne pas se rapprocher du nid. Il faut éviter également de prendre le risque de le détruire par ses propres moyens et faire appel à des experts. Aucune urgence ne permet d’enlever le nid de frelons à l’automne, parce que les frelons sont principalement abondant l’été. Le mieux serait de prendre quelques temps et analyser le danger avant d’entamer la destruction.
La transmutation de nids en période d’hiver n’est d’ailleurs pas utile, parce que les jeunes créatrices procréées ont déjà quitté leur nid. Le peuplement qui reste va péricliter sous le froid hivernal. Certaines fondatrices peuvent rester dans leur nid pendant un hiver entier, mais peuvent devenir inaptes au recommencement d’un cycle. De plus, les nids non détruits ne seront pas réinvestis l’année postérieure. Il n’existe que peu de possibilité pour un nid de pouvoir se reconstruire à une proximité inhérente.

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